Construction de 3 centres pénitentiaires en dialogue compétitif pour:
- Vivonne (600 places): maisons d’arrêt hommes, femmes, mineurs, centre détention hommes, quartier de semi-liberté.
- Coulaines (400 places) : maison d’arrêt hommes, centre détention hommes, quartier de semi-liberté.
- St Aubin (780 places) : maisons d’arrêt hommes, mineurs, centre de détention hommes, quartier de semi-liberté.
Afin d’avoir une cohérence entre les trois sites, le fonctionnement, et l’image des projets est identique.
La prison est un carré, dont les deux diagonales sont les axes de circulation.
La diagonale majeure, commence par l’entrée, traverse les postes de contrôle, et dessert les éléments principaux du site : administration, parloirs, centre socio-éducatifs, ateliers, hébergement et finalement les terrains de sport.
La deuxième diagonale, sépare les hébergements des parties communes.
Afin de souligner la sociabilité, la piazza joue un rôle fédérateur, entre les parties communes, les lieux de travail, et les quartiers d’hébergement, donnant ainsi une image urbaine du site.
Dans le même but, les activités communes sont regroupées dans les deux ailes du bâtiment central.
Finalement, l’image qui ressort de ces projets, est celle d’une grande toiture à l’esthétique angulaire de couleur verte, du bâtiment central. Ils sont percés par les cours et les voûtes lumineuses pour les ateliers et la restauration.
Telles des cités fortifiées, les établissements pénitentiaires sont affublés d’un vocabulaire architectural de ville, avec des places et des esplanades, des rues et des passages. L’enceinte est une reproduction symbolisée de la société vers laquelle les détenus reviendront après avoir purgé leur peine.
Ce monde urbain clos se traduit par un urbanisme simple, facilement lisible. Le repérage et la fonction des divers éléments sont plus lisibles afin d’affirmer l’organisation, la structure et le soutien de l’Etat pour ceux qui évoluent en prison : surveillants et personnel d’un côté, détenus de l’autre.
BET : OTH